Et dire que cette journée avait formidablement commencé ! Oh oui ! Je m’étais réveillée sur le coup des onze heures du matin avec une magnifique gueule de bois comme je les aime ! Merveilleuse douleur au crâne qui te rappelle à quel point tu as passé une sacré bonne nuit ! Ah la la la ! J’ai bouffé au restaurant avec Samantha, j’ai dansé au Sheppards avec Aline et Sophie et, ensuite, direct le Maxi pour retrouver mes bonnes copines ! En plus, Diego, il a engagé des petites nouvelles… De véritables chaudasses super mignonne et bandante à souhait ! Je ne sais pas où il les trouve mais, chez lui, c’est un nid à top model ! Et j’ai même pu les voir en 3D ! C’est vrai que j’en avais un peu dans le pif. Même beaucoup, je dois bien l’avouer !
Marcher en titubant tel un zombi, quand il y a un silence absolu, c’est le pied ! Se diriger vers la petite cascade non loin de son temple, se prendre une douche glacée, c’est l’extase ! Rester une bonne heure dessous en entendant rien, laisser l’eau gelée vous réveiller lentement mais sûrement, c’est le paradis ! Revenir dans son temple un peu plus ragaillardi et se préparer à aller squatter Athènes au jour, c’est trop cool ! D’autant plus, que j’ai une belle journée qui m’attend: la plage avec quelques amies ! De toute façon, il n’y a rien à faire au sanctuaire. C’est mort et je m’emmerde ! Même Aryan fout rien ! De toute façon, cette gamine, censée être ma disciple, me prend trop le chou: elle ne fait rien de ce que je lui dis. Mais, je ne m’inquiètes pas ! Je lui réserves quelques petites surprises à celle là. Enfin bon, pas grave ! Aujourd’hui, c’est jour de repos et glandage intégral ! Comme d’habitude d’ailleurs ! Je me prépare à quitter mon temple quand soudain… Athéna se ramena en personne dans ma maison. Elle me voulait quoi l‘autre cruche ? Je me retournais en soupirant et me dirigeais vers la Déesse.
« Salut Boss ! Tu es venu coucher avec moi ? Ça tomber mal, ma journée est déjà prévue, je vais à la plage avec des copines ! » Avertis-je en riant tranquillement.
« Coucher avec toi ? Jamais de la vie ! Je préfère encore avoir une liaison avec Ishtar… » Répondit-elle alors qu’elle se mit à rougir et à secouer la tête. « Ah ! Tu me fais dire n’importe quoi ! J’aime bien Ishtar, c’est une brave fille… » Reprit-elle alors qu’elle rougit de plus belle tout en fronçant les sourcils. « C’est pas ce que je veux dire Jonas ! Et puis, toi, comment ça se passe avec Sonia ? » Me demanda-t-elle, essayant de reprendre de la contenance.
« Sonia ? Je me la tapes au petit déjeuner, au dîner et au goûter ! Pas le soir sinon, je risque de prendre quelques grammes en plus ! Sinon, je vais aller voir Pallas. Je vais la draguer, la tringler et après, je l’engrosses et après, je passes à autre chose ! Bon, c’est pas que je m’ennuies mais j’ai des choses à faire alors… » Répondis-je alors que je commençais à me retourner pour aller à mes petites affaires.
« Pallas ? Mais, sombré crétin sans cerveau, c’est notre ennemie et en plus, elle a l’apparence d’une petite enfant: c’est indécent ! » Rétorqua-t-elle complètement offusquée.
« Amie… Ennemie… Du moment que c’est féminin, c’est bon à prendre. Et puis, c’est un retour sur investissement. » Répliquais-je en riant de bonne humeur.
« Tu es irrécupérable ! Bon ! Ta journée est annulée, je t’envois en mission. Tu vas te rendre en Italie, à Portofino. Les habitants sont terrifiés par des évènements étranges. Au petit matin, des tombes sont retrouvées ouvertes, et il est possible d'observer des traces de pas autour de celles ci. C’est à se demander si des morts sont revenus à la vie. Pour cela, tu seras accompagnée d'Armor et d’Aryan. Soit dit en passant, j’ai un très mauvais pressentiment. Fais attention à toi Jonas. Et, prends soin d’eux. » M’informa-t-elle alors que son regard était devenu inquiet.
« Si je tombe sur un Spectre ou un Berserker, je le tue. Si c’est un Olympien, je le tue. Si c’est un Dieu, je le tue. J’aime pas ton regard. Je prendrais soin de personne, ils se débrouilleront. Et si ça devient vraiment dangereux, alors j’interviendrais. » Intervins-je en soupirant et en faisant la grimace. Adieu la bonne journée ! Et merde !
« Jonas. Ne t’énerves surtout pas. La colère et la haine ne doivent jamais envahir ton cœur. Tu n’es plus l’homme que tu étais avant. » Assura-t-elle alors que je prenais mon urne dorée et que je levais les yeux vers elle.
« C’est à voir… » Commençais-je alors que je me relevais et que je me dirigeais vers l’entrée de mon temple, prêt à aller au charbon. Je m’arrêtais, respirais un bon coup. « T’inquiètes ma chérie ! Tout va bien se passer ! Tonton Jonas est dans la place ! HA HA HA HA !!! » Éclatais-je de rire en levant une main en guise de salutation.
Athéna m’informa que les autres m’attendaient à l’entrée du Sanctuaire. Je les rejoignis et nous partîmes pour l’Italie. En chemin, j’avais bien pris soin de m’acheter quelques paquets de clopes. Le chemin allait être long. Et avec ma Disciple et la Poiscaille, je n’allais pas m’ennuyer. Quelques heures plus tard, nous voici arrivés au village. Un petit coin assez sublime quand même. J’appris un petit peu son histoire au détour de quelques conversations. Sur la côte sud de l'Italie, Portofino était l'un des plus beaux petits villages du bord de mer. Le port naturel était protégé des vents par les rochers. Les reliques du saint de Nicomédie, un martyr du IVe siècle, sont abritées dans l'église San Giorgio, détruite au cours de la dernière guerre. Joli ça ! Les villageois cachaient leurs inquiétudes derrières une sorte de bonhomie générale. Pour ma part, j’avais décidé de boire un petit verre dans un bar lorsque j’étais arrivé à destination ! En plus, j’avais la dalle ! Je décidais de me bouffer une pizza taille XXL. Quel délice ! Et la bière ! Quelle bonheur ! Et la mission ?
« La Poiscaille ! La Disciple ! Je vous laisse gérer ! Moi, je vous regarde faire ! Et si je peux aller consommer de l’Italienne, c’est bonus ! » Annonçais-je alors que je vis une brunette à forte poitrine passer à côté de nous. Il m’en faut pas plus pour mettre mes sens en excitation. « Excusez moi ! J’ai une petite affaire à régler. Je vais aller enquêter au corps moi ! Hi Hi Hi !! » Annonçais-je alors que je me frottais les mains et que je me dirigerais vers l’Italienne, commençant à lui parler et à la draguer.